Mort de Jocelyne Wildenstein : un parcours flamboyant et tragique
- Sacrée Maman
- 1 janv.
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Le 31 décembre 2024, Jocelyne Wildenstein, surnommée « la femme-chat », s’est éteinte subitement à Paris à l’âge de 84 ans. Cette figure emblématique de la haute société new-yorkaise, célèbre autant pour son train de vie extravagant que pour ses nombreuses opérations chirurgicales, a laissé une empreinte singulière dans l’imaginaire collectif.
Née Jocelyne Périsset le 5 août 1940 à Lausanne, en Suisse, elle gravit les échelons de la mondanité grâce à son mariage avec le milliardaire Alec Wildenstein, un marchand d’art et héritier d’une immense fortune. Le couple, qui partageait une passion pour les chevaux et la faune sauvage, alternait entre des résidences somptueuses à New York, en France et au Kenya.
Mais c’est moins son mariage que ses choix esthétiques qui ont attiré l’attention des médias. Jocelyne Wildenstein a consacré des millions de dollars à des opérations chirurgicales pour modifier son apparence. Selon la légende, elle aurait cherché à adopter des traits félins afin de s’aligner sur la passion de son mari pour les grands félins. Cette transformation, loin de consolider leur union, coïncida avec leur divorce tumultueux en 1999. Lors de ce séisme juridique, Jocelyne obtint une pension alimentaire record de 2,5 milliards de dollars, assortie de 100 millions par an pendant 13 ans.
Malgré ses déméntis, sa transformation physique radicale est devenue une source inépuisable de commentaires et de jugements. Jocelyne Wildenstein fut tour à tour admirée pour son audace et critiquée pour son apparente obsession de l’apparence. Les tabloïds la surnommèrent « la femme-chat », un surnom qu’elle considérait comme réducteur.
Dans une rare interview accordée en novembre 2024 sur le plateau de Jordan de Luxe, elle confiait : « Je n’ai jamais cherché à ressembler à un animal. Chaque intervention répondait à une envie personnelle et non à une pression extérieure. »
Cependant, les dernières années de sa vie furent marquées par des difficultés financières. En 2018, elle déposa le bilan, affirmant avoir été privée de la pension alimentaire qui avait soutenu son style de vie fastueux. « Comment payer mes médecins, mes maisons ou mes voyages ? », se lamentait-elle encore quelques mois avant sa mort.
Jocelyne Wildenstein a été retrouvée inanimée dans sa chambre d’hôtel à Paris le soir du réveillon. Les causes de son décès demeurent inconnues, plongeant ses proches et ses admirateurs dans la stupeur. Sa mort brutale met un point final à une existence marquée par le luxe, les controverses et une quête permanente de reconnaissance.
Si certains retiennent d’elle une caricature médiatique, Jocelyne Wildenstein incarne également les excès et les complexités de la vie dans la lumière. Derrière les critiques sur son apparence se cache une femme qui, malgré les revers, a toujours affirmé ses choix et ses aspirations. En ce sens, elle reste une figure fascinante, reflet des ambiguïtés de notre époque.